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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le projet « Centres d’Excellence d’Afrique de l’Enseignement Supérieur pour l’Impact du Développement » (CEA Impact) assure une croissance et une compétitivité durables en améliorant la qualité, la quantité et l’accès à l’Enseignement de troisieme Cycle.

Le 5eme Atelier Régional du CEA Impact se tiendra virtuellement, du 24 au 28 mai 2021.

Accra, Ghana (5 mai 2021) – Les Centres d’Excellence d’Afrique de l’Enseignement Supérieur pour l’Impact du Développement (CEA Impact) organiseront leur 5ème Atelier Régional biannual, du 24 au 28 mai 2021. Cinquante-trois (53) Centres d’Excellence et des parties prenantes clés, notamment des représentants gouvernementaux des pays participants, des Vice-chanceliers, des représentants du secteur de l’enseignement supérieur, du secteur privé, des groupes de réflexion sur les politiques, et des partenaires tels que la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et l’Association des Universités Africaines sont attendus à cette réunion.

En tant que moteur de production de formations de troisieme cycle universitairede qualité et de recherche appliquée pour assurer une croissance inclusive et un développement durable en Afrique, le projet CEA Impact réunit ses parties prenantes pour passer en revue les activités et les progrès réalisés en vue d’atteindre son objectif primordial – améliorer la qualité, la quantité et l’impact du développement de l’enseignement postuniversitaire en Afrique.

La réunion donnera également aux Centres d’Excellence l’occasion de partager leurs expériences, de créer des réseaux et de forger des partenariats pour assurer la réussite de la mise en oeuvre et la durabilité du projet.

De manière générale, le programme de l’atelier comprendra les éléments suivants:
1. Progrès général enregistré dans la mise en oeuvre de CEA Impact et des domaines prioritaires clés.
2. Faits saillants du projet de réseau d’éducation numérique, qui vise à exploiter les progrès des technologies numériques pour l’éducation en vue de transformer les pratiques d’enseignement au profit des étudiants.
3. Initiatives de mise en réseau Inter – CEA Impact.
4. Engagement du projet CEA Impact avec le Partenariat pour les compétences en Sciences Appliquées, Ingénierie et Technologie (PASET), une initiative lancée par les gouvernements africains (avec la facilitation de la Banque mondiale).
5. Des sessions parallèles sur le Suivi et Evaluation, la gestion financière, la passation de marchés et les sauvegardes, ainsi qu’une session spéciale pour les Vice-chanceliers dont les institutions sont impliquées dans le projet.
6. Présentations d’apprentissage et de resultats de recherche par des étudiants entreprenant des recherches innovantes et transformationnelles dans les centres CEA Impact.

La réunion se focalisera également sur les prochaines étapes clés pour chaque pays, institution et centre dans la mise en oeuvre des plans de projet, et fournira des conseils aux centres pour mieux répondre aux exigences et aux objectifs de décaissement, fiduciaires et de sauvegarde.

Le projet CEA Impact invite toutes les parties prenantes clés à participer activement à cet atelier et à soutenir le projet, car il reste engagé dans la poursuite de son objectif général de renforcement de la formation postuniversitaire et de la recherche appliquée pour la transformation économique de l’Afrique.

– FIN –

Note aux Editeurs
Pour de plus amples informations, veuillez contacter Mme Felicia Kuagbedzi à l’adresse électronique fnkrumah@aau.org.

Informations générales:
Le projet de Centres d’Excellence d’Afrique de l’Enseignement Supérieur (CEA) est une initiative de la Banque Mondiale en collaboration avec les gouvernements des pays participants, pour soutenir les institutions d’enseignement supérieur spécialisés dans les domaines des Sciences, de la Technologie, de l’Ingénierie et des Mathématiques (STEM), de l’Agriculture et de la Santé. Il s’agit du premier projet de la Banque mondiale visant à renforcer les capacités des institutions d’enseignement supérieur en Afrique. La première phase (CEA I) a été lancée en 2014 avec 22 centres d’excellence dans neuf (9) pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Nigeria, Sénégal et Togo. Le projet vise à promouvoir la spécialisation régionale des universités participantes dans des domaines qui répondent à des défis de développement régionaux spécifiques communs. Il vise également à renforcer les
capacités de ces universités à dispenser une formation et une recherche appliquée de haute qualité, et à répondre à la demande de compétences nécessaires au développement de l’Afrique. La deuxième phase (CEA II) a été lancée en Afrique orientale et australe avec 24 centres répartis en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, au Rwanda, en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie.

Sur la base des premiers succès, la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD), en collaboration avec les gouvernements africains, ont lancé en 2018 le projet CEA Impact pour renforcer la formation post-universitaire et la recherche appliquée dans les domaines existants et soutenir de nouveaux domaines qui sont essentiels pour la croissance économique de l’Afrique. Il y a 43 CEA (25 nouveaux et 18 du CEA I); 5 centres émergents; 1 centre « top up » en gestion des risques sociaux ; et 5 Collèges et Ecoles d’Ingénieurs. Les nouveaux domaines comprennent les villes durables, l’énergie durable, les sciences sociales et l’éducation, le transport, la santé et la politique de la population, le développement de la phytothérapie et les sciences réglementaires, la santé publique, l’informatique appliquée et la communication, et la production pastorale.

INFORMATIONS SUR LES ORGANISATEURS
• À propos de l’Association des Universités Africaines (AUA). L’Association des Universités Africaines est une organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif, créée par des universités africaines pour promouvoir la coopération entre elles d’une part, et entre elles et la communauté universitaire internationale, d’autre part. Créée en 1967, l’AUA est la voix de l’enseignement supérieur en Afrique. L’AUA vise à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur africain et à renforcer sa contribution au développement de l’Afrique en soutenant les fonctions essentielles des institutions d’enseignement supérieur et en facilitant la réflection critique et la recherche de consensus sur les questions qui touchent l’enseignement supérieur en Afrique. L’AUA est l’unité régionale de facilitation du projet des Centres d’Excellence d’Afrique.

• À propos du Groupe de la Banque Mondiale. Le Groupe de la Banque Mondiale est une institution multilatérale de développement, qui oeuvre à la réduction de la pauvreté. Sa filiale IDA (International Development Association) finance la série de projets des Centres d’Excellence d’Afrique. Créée en 1960, l’IDA aide les pays les plus pauvres du monde en accordant des subventions et des prêts à taux d’intérêt faible ou nul pour des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent la pauvreté et améliorent la vie des pauvres. L’IDA est l’une des plus importantes sources d’aide pour les 75 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent des changements positifs aux 1,5 milliard de personnes qui vivent dans les pays IDA. Depuis 1960, l’IDA a soutenu des travaux de développement dans 113 pays. Les engagements annuels se sont élevés en moyenne à environ 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, dont environ 54 % pour l’Afrique

• À propos de l’Agence Française de Développement. Depuis plus de 75 ans, l’Agence Française de Développement (AFD) lutte contre la pauvreté dans le monde en soutenant des politiques et des investissements qui bénéficient aux populations les plus démunies. Le renforcement du lien social entre les individus, les groupes et les territoires est désormais au coeur de ses actions en matière d’éducation, de santé, d’emploi, d’urbanisme, de climat
ou de biodiversité. Pour l’AFD, le développement équilibré passe par une réelle réduction des inégalités.